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Village de FORT-COULONGE
Ensemble, la force de demain

Le site web du village de Fort-Coulonge dans la MRC de Pontiac en Outaouais.

Livre « Fort-Coulonge, pour mieux connaître son histoire »

Fort-Coulonge, d’hier à aujourd’hui et présentation du livre

Article mis en ligne le 13 février 2016
dernière modification le 4 novembre 2021

par Benoit Paré

Le nom du village de Fort-Coulonge vient du poste de traite établi sur la rivière Outaouais, à l’embouchure de la rivière Coulonge, par Louis d’Ailleboust, Sieur de Coulonge, en 1695. Ce lieu servait de point de rencontres entre les Indiens et les Blancs, pour le commerce des fourrures.

Plus tard et à partir de la Grande rivière, les premiers colons vinrent tranquillement explorer le Pontiac, y établir leur demeure et défricher ses terres. Le Pontiac passa de la traite des fourrures à l’agriculture.

La richesse forestière de ce territoire fut ensuite remarquée, et ses grands pins blancs convoités, à une époque où les guerres napoléoniennes privaient l’Angleterre de cette ressource importante pour les constructions navales. Quelques années après la Conquête, la Couronne commença à accorder des terres à ceux qui voulaient exploiter la forêt. D’autres colons, des bûcherons surtout, arrivèrent de partout pour y travailler et y gagner leur vie durant la saison morte. Certains sont restés et commencèrent à peupler cette terre. Des commerces s’installèrent, la demande étant de plus en plus grande. Des villages se dessinèrent naturellement, à proximité des cours d’eau, les routes de l’époque. Le territoire se peupla rapidement, au rythme de l’exploitation de la forêt.

Certains eurent une vision plus grande : un premier cadastre fut tracé dès 1871. Ce fut le point de départ du village. Fort-Coulonge, existant officieusement, allait devenir un village « officiel », avec ses rues, ses maisons, ses premiers commerces et ses villageois, le 10 décembre 1888. Il célèbre cette année (2013) 125 ans d’existence.

De la construction d’une première route reliant le vieux fort au nouveau village, du premier pont construit sur la rivière Coulonge en 1860, ce village s’est rapidement développé. Des maisons, des plus modestes aux plus majestueuses, témoignent encore de ce passé. Ce livre vise à les mettre en valeur, à mieux connaître leur histoire pour pouvoir la transmettre aux générations à venir.

Devenu l’un des carrefours les plus fréquentés à l’époque de la drave et de l’exploitation forestière, Fort-Coulonge vit encore de cette ressource, même si les temps ont bien changé. La forêt existe toujours, mais son potentiel se modifie et se diversifie. La nature, le tourisme et le récréotourisme offrent maintenant de nouvelles opportunités, qui ne demandent qu’à être exploitées.

Présentation du livre « Fort-Coulonge pour mieux connaître son histoire »

Gens d’ici, gens d’ailleurs !

À celles et ceux qui sont venus, qui sont repartis.

À celles et ceux qui restent.

À celles et ceux qui viendront.

Ce livre couvre la période la plus évolutive et la plus effervescente de l’histoire de Fort-Coulonge. Bien avant son incorporation, le 10 décembre 1888, le village de Fort-Coulonge existait déjà et prenait forme, tranquillement, dans l’esprit de plusieurs personnes intéressées à en faire un jour une communauté prospère et dynamique, à la grandeur de leurs rêves, un important carrefour de développement du Pontiac et de l’Outaouais.

 Un rêve d’abord ? Bien sûr !

À l’époque des premiers développeurs, hormis la présence de majestueux pins blancs géants à proximité, entourés de cours d’eau magnifiques qui ne demandaient qu’à être exploités, cette région offrait peu d’attraits.

Passage fréquenté depuis des siècles par des Autochtones de toutes tribus, ensuite par quelques voyageurs, ce territoire a d’abord été exploité comme terrain de chasse et de pêche, et plus tard, pour sa richesse en fourrures. Les premiers colons, des Français, ont d’abord exploré et exploité ce nouveau pays encore à découvrir. Cette époque de la traite des fourrures et du commerce avec les « Indiens » a connu des moments glorieux. Des forts, des postes de traite surtout, furent construits ici et là le long de la Grande rivière, servant ainsi de relais entre cette région, Québec et le Vieux Continent. Un peu plus tard, les Britanniques commencèrent à s’intéresser à ce pays fait de richesses naturelles. Ils y sont venus, s’y sont installés et y ont tenté fortune. Ils construisirent eux aussi des forts, des postes de traite, et la guerre qu’ils menaient alors en Europe (rivalité qui les opposait sur le Vieux Continent) se poursuivit ici, sur un tout autre terrain, avec comme enjeu principal la richesse de ce nouveau pays.

Puis les Britanniques vainquirent les Français, ces coureurs des bois qui abandonnèrent les premiers colons, les laissant alors à eux-mêmes. Peu à peu, cette belle ressource, la fourrure, s’épuisa. Cette époque fut remplacée par une autre, tout aussi convoitée, celle de la forêt et du pin blanc.

Vers 1830, cette grande richesse du Pontiac fut découverte. Les premiers développeurs, provenant de la région de Hull, commencèrent à explorer « notre » pays. Les Bryson, et d’autres familles bien sûr, en furent les premiers exploitants. George Bryson Sr, Écossais d’origine, fut l’un de ces pionniers : réclamant des terres de la Couronne, il en devint propriétaire. Il fut suivi dans son aventure par les François Bertrand, Jacob Romain, Patrick Davis, Samuel Frost et John McKay : ce sont eux qui commencèrent à défricher rangs et lots, lesquels constituent aujourd’hui le cœur du village : Fort-Coulonge commençait ainsi à prendre forme.

Les gens de cette époque laissèrent des traces tangibles de leur séjour. Ils ont érigé des bâtiments à leur image, solides, majestueux, beaux. Certains sont encore debout. D’autres, que le temps a éprouvés, méritent qu’on s’intéresse à leur protection, à leur conservation. Certains sont malheureusement disparus.

Au travers des pages de cet ouvrage, vous trouverez des photos de ces « monuments » et de leur petite histoire, qui commence bien avant l’incorporation du village, en 1888, et après l’avènement du train, à l’époque où la forêt constituait une ressource sans fin.

Outre l’intention de mettre en valeur le travail des pionniers de ce village, plus particulièrement dans le cadre de son 125e anniversaire, ce document se veut une invitation adressée à celles et ceux qui sont associés de près ou de loin à son histoire : faites vôtre ce rêve initial, poursuivez-le, avec acharnement et espoir et pour les générations à venir, puisque ce territoire offre encore aujourd’hui de nombreuses et belles opportunités à saisir et à exploiter. Et si le cœur vous en dit, enrichissez-le de vos propres souvenirs ou découvertes : un fond de tiroir, de vieilles photos, une anecdote, un vieux conte, autant de reliques à léguer à la postérité… Il raconte une histoire qui peut être poursuivie, complétée, embellie.

Joyeux 125e gens de Fort-Coulonge et des alentours

Benoit Paré, citoyen de Fort-Coulonge et Pontissois depuis 1970
« …nous ne connaissons pas assez cette terre qui est la nôtre…aussi sommes-nous bien peu portés à étudier notre propre pays et à le faire connaître. Il en résulte le double désavantage de nous ignorer nous-mêmes et d’être encore plus ignorés des autres…. Comment voulons-nous les intéresser en notre faveur quand nous nous intéressons si peu à nous-mêmes ? »

Inspiré d’Arthur Buies, tiré de L’Outaouais supérieur, 1889

 Errata 2014-01-20

Fort-Coulonge – Pour mieux connaître son histoire

Note importante :

Erreur de pagination

Il est possible que des pages soient inversées dans la copie du livre en titre ; cette situation est survenue au montage. Si tel est le cas, communiquez avec nous au 819-683-2259 ou par courriel à administration fortcoulonge.qc.ca ; votre livre sera remplacé et/ou repaginé.

Errata

Page 25 Maison des parlementaires – fin du premier paragraphe :

…Il fut député fédéral de 1949 à 1957. …he was federal member from 1949 to 1957

Page 61 Maison Edward Davis et maison Hugh Morrisson :

… Edward « Ned » Davis, fils de Patrick, acheta ces terrains…. et y aurait construit 2 maisons pour ses filles, Mary et Mathilda, … …c’est Edward Davis fils qui hérita de ces 2 maisons dont l’une fut détruite par le feu durant les années 80 ; l’autre maison, celle avec la véranda, aurait été construite par Hugh Morrisson quelques années plus tard, juste à coté de sa boucherie ; elle fut occupée à une certaine époque par la Congrégation des Sœurs franciscaines, …

… Edward “Ned” Davis, Patrick’s son, bought these lots… He then built two houses for his daughters, Mary and Mathilda, … Then his son Edward Davis, inherited these two houses and one burnt down around 1980 ; the other house, with the veranda, was built latter by Hugh Morrisson just beside his butcher shop. This house was occupied for a certain time by a Congregation of the Franciscan Sisters…

Coquilles : Page 5 The present work…

Au verso du livre Citation de M. Arthur Buies… : … le double désavantage de nous ignorer nous-mêmes…

Ce document sera mis à jour sur le site de la municipalité à www.fortcoulonge.qc.ca

Suggestion : Vous pouvez insérer cet errata dans la pochette à la fin du livre. Les corrections seront apportées dans la prochaine édition.